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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 12:30

Bertrand Puard est non seulement auteur de nombreux ouvrages pour petits et grands, mais aussi scénariste et animateur radio. Après le succès de la série Les Effacés, il revient avec une super série pour adolescents, dont les 3 tomes sont sortis simultanément.

 

 

Le 5 juin 2018, le Président de la République décède brutalement. Tandis que la France entière est en deuil, son jeune frère est désigné comme successeur de la fonction présidentielle.

Parallèlement, un convoi transportant un tableau d'une jeune artiste de la Révolution Française et jusque là peu connue du grand public est pulvérisé au lance-roquette. À New-York, lors d'une vente aux enchères, un second tableau de cette même artiste est vendu pour la somme historique de 53 millions de dollars.

Mais quel peut être le lien entre ces évènements ? C'est ce que va tenter de découvrir Eva Brunante, seule spécialiste avec son père de la peintre Justine Latour-Maupaz, dont les œuvres suscitent un peu trop d'intérêt...

 

 

"Eva était retournée à son écran.
- Il me faut le nom du titulaire du compte, monsieur.
- Il s'agit d'
une titulaire.
- Je vous écoute.
Il fit glisser un chèque sur le bureau. Eva vit tout d'abord le montant : cent mille euros.
- Le nom figure sur la ligne appropriée, dit le client.
Elle lut donc le nom.
Le sien.
Eva Brunante.
La jeune femme se leva brusquement; ses lunettes tombèrent avec fracas sur son bureau. Elle les ramassa, à tâtons, avant de darder sur son interlocuteur un regard noir
."

 


Si vous aimez les thrillers, avec des personnages hauts en couleurs et des courses poursuites dignes des grands films américains, alors foncez lire cette super série. De surprises en révélations en tout genre, cette saga ne laisse pas indifférent. L'écriture est menée d'une main de maître et tiendra en haleine les bons lecteurs comme les moins aguerris ! À partir de 14 ans.

 

Trilogie Bleu, blanc, sang de Bertrand Puard

Hachette Romans, 2016

16,90€ chaque

 

 

 

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 12:30

Déjà récompensée par la médaille Caldecott pour Même les tigres dorment, Pamela Zagarenski réitère, seule, cette fois, dans un album fascinant. La petite fille qui inventait des histoires est à la fois un conte, un exercice de style et un atelier d'écriture pour enfants. Ou tout simplement, une merveille.

 

Ce matin là, à l'école, la petite fille remarque un livre superbe, rangé à l'écart des autres. Chouette, la maîtresse l'autorise à l'emprunter ! Mais une fois chez elle, elle réalise que tous les mots se sont envolés sur le trajet ! Un livre sans texte, c'est nul... Jusqu'à ce qu'un murmure lui souffle une idée : et si elle inventait elle-même les histoires ?

 

 

"Chère petite fille, ne sois pas déçue.

Tu peux imaginer des phrases.

Tu peux inventer des histoires.

Commence par quelques simples mots,

et à partir d'eux, rêve, invente.

Souviens-toi : le début, le milieu et la fin des histoires que tu inventes peuvent toujours être imaginés différemment.

Il n'y a jamais de règles, l'imagination n'est jamais vraie ou fausse, il faut juste imaginer."

 

 

Que demander de plus qu'un album qui laisse la part belle à l'imagination ? Ici, aucune histoire inventée par la fillette n'est terminée. Au lecteur d'en inventer la suite ! Un concept aussi sympa avec une illustration aussi immersive : un régal ! Tantôt pleines pages pour exprimer la réalité, tantôt bordées de blanc pour symboliser le livre, ces illustrations happent complètement et regorgent de détails. Petit clin d'œil également à la fable d'Ésope Le renard et les raisins, cet album pousse l'enfant à découvrir la littérature et à se remplir de toutes les histoires du monde. Un bijou ! Dès 4 ans.

 

 

La petite fille qui inventait des histoires de Pamela Zagarenski

Circonflexe, 2016

16,00€

 

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 12:30

Les héroïnes médiévales sont-elles aussi courageuses que les chevaliers célèbres ? Bien évidemment ! Et c'est ce que nous prouvent Matthieu Sylvander et Perceval Barrier dans "Béatrice l'Intrépide", petit roman à mourir de rire.

 

Quand elle essaie de choisir son surnom, Béatrice hésite beaucoup. Elle finit par tomber sur la définition d'intrépide : qui ne tremble pas devant le péril, l'affronte sans crainte. PARFAIT ! Elle enfourche sa jument Véronique et part à l'aventure ! Sa première mission sera de délivrer une princesse des griffes d'un terrible dragon. Cette princesse, absolument stupide, soit dit en passant, est en route pour rencontrer le Prince du royaume, à la recherche de sa future épouse. Béatrice décide donc de l'accompagner, elle qui n'a jamais rencontré de prince...

Dans la deuxième histoire, Béatrice part à la rencontre d'un village déserté. Une bête atroce dévore tout. Elle a commencé par réclamer les vaches. Puis, une fois qu'il n'y avait plus de vache, elle a réclamé les enfants. Maintenant qu'il n'y a plus ni vaches, ni enfants, les femmes du village sont bien embêtées, elles vont devoir y passer... Qu'à cela ne tienne, Béatrice a plus d'un tour dans son sac !

 

Une héroïne intelligente et qui n'a pas froid aux yeux, c'est un régal ! Les auteurs mélangent tradition moyenâgeuse et éléments modernes de manière très originale et avec beaucoup d'humour. Gentils profondément stupides et méchants au bout du rouleau, les codes sont brisés pour notre plus grand plaisir. Toutes en nuances de vert et d'orange, les illustrations renforcent le comique du texte et permettent une pause dans la lecture. Ce roman ravira petits et grands, à partir de 7 ans.

 

Béatrice l'Intrépide de Matthieu Sylvander et Perceval Barrier

L'école des loisirs, 2016

12,50€

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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 12:30

Il était une fois un joli court-métrage,

qui valait bien plus que mille mots...

 

 

Adapté en album par Rino Alaimo et publié par les éditions Gautier-Languereau sous le titre Le garçon qui aimait la lune, ce court-métrage est un bijou de douceur et de poésie. Le récit est conté sans détours, avec parfois, quelques mots exigeants, permettant ainsi aux plus jeunes de les apprendre. Si l'histoire peut paraître commune, les illustrations donnent toute sa dimension à l'album. À l'instar du court-métrage, l'intégralité des pages suit ces tons noirs et dorés, nous enveloppant dans une atmosphère particulière. Jusqu'à la surprise... l'explosion de couleurs à la lumière du jour. Nous nous attachons fatalement à ce petit garçon, souhaitant plus fort que tout qu'il réussisse à conquérir la lune et à ne plus être si seul. Petits et grands rêveront sur cet album car finalement, qui n'a jamais voulu rejoindre la Lune ? Dès 4 ans.

 

Le garçon qui aimait la lune de Rino Alaimo

Gautier-Languereau, 2016

15,00€

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27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 12:30

Marine Carteron nous avait enchantés avec sa série Les Autodafeurs. Elle revient cette année avec un tome 1 brillant ! Exit les confréries et la défense des livres. Nous voici maintenant dans des histoires de génétique fabuleuses !

 

D'un côté, il y a Georg, orphelin trouvé sur le perron de l'église d'Épailly, maintenant en prison. De l'autre, il y a Kassandre et Mina, deux jeunes adolescentes que tout oppose. La première descend de la grande famille aristocrate Báthory de Kapolna. Son père tient un laboratoire pharmaceutique très coté. Mina, elle, est fille d'une des domestiques et a grandi auprès de celle qu'elle surnomme affectueusement Ka. D'apparence, rien ne les relie les uns aux autres. Et pourtant, ils semblent tous avoir un sombre pouvoir...

En parallèle, un mystère millénaire est gardé par le peuple Tzigane : le Maître est sur le point de se réveiller et invite ses enfants à le rejoindre.

 

"Malheureusement, même si je l'avais voulu, je ne pouvais pas la croire car je sais toujours quand les gens mentent... je ne sais pas comment c'est possible, mais je le sais.

Quand un menteur me parle, j'entends ses pulsations sanguines s'accélérer, je sens l'odeur de sa peau devenir plus âcre et je sais avec certitude qu'il ment.

Je ne sais pourquoi je suis comme ça mais cela fait dix ans maintenant que j'ai compris que j'ai le pouvoir de détecter les vérités sous les mensonges, et je peux certifier que c'est un cauchemar que personne ne devrait être obligé de vivre."

 

Quête d'identité, recherche du père, manipulations génétiques, rivalités mafieuses, mystérieuses épidémies, tout est là et ce cocktail détonnant nous accroche dès les premières pages. Nos trois héros prennent la parole à tour de rôle et chacun se dévoile un peu plus à chaque page. Entre Ka, punkette tatouée de partout mais fragile, Mina, jeune fille sage dont les appétits inquiétants se réveillent et Georg, grosse brute au cœur tendre, nous ne pouvons que nous attacher à ces personnages. Marine Carteron rythme superbement l'écriture et le suspense. L'humanité est-elle en si grand péril que ce premier tome nous le laisse entendre ? Mon seul regret est de devoir attendre jusqu'à début mars 2017 pour le savoir !!!! Dès 14 ans.

 

Génération K ; Tome 1 de Marine Carteron

Le Rouergue, 2016

14,00€

 

 

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 12:30

Les éditions du Père Castor sont très connues pour leurs classiques. Mais elles travaillent aussi à mettre en avant de jeunes auteurs/illustrateurs. Thomas Baas, un grand habitué des premières lectures, nous propose un album superbe autour de l'amitié et de la liberté.

 

Dans la vie d'Osvaldo, rien d'extraordinaire n'arrive jamais. Il n'a jamais quitté son quartier et vit dans une tout petite chambre sous les toits avec son ami Piou-Piou, un oiseau. Tous les matins, Piou-Piou faisait office de réveil avec son joli chant. Mais un jour, Piou-Piou ne siffle plus. Osvaldo ne sait plus quoi faire. Il lui achète une plante qui rend heureux. Malheureusement, le lendemain matin, la jungle a envahit la ville, et Piou-Piou a disparu ! Osvaldo n'a plus le choix, il se lance à sa recherche. Mais si son ami ne voulait pas rentrer ?

 

 

 

Les illustrations, dans des teintes de vert et de rouge, rendent parfaitement les décors, que ce soit dans la ville ou en pleine jungle. Les paysages regorgent de détails, en particulier les différents animaux à chercher au milieu des pages. L'originalité est donc à l'honneur ! À la manière d'un récit initiatique, le personnage principal apprend le besoin d'indépendance et la quête de liberté, dans ce conte rempli d'aventure et de douceur. L'auteur développe aussi la notion d'amitié et invite à regarder autour de soi, histoire de ne rien louper ! Un très bel album, dès 4 ans.

 

L'envol d'Osvaldo de Thomas Baas

Père Castor, 2016

17,00€

 

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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 12:30

Mo, adolescent geek, introverti, mal dans ses baskets, ne supporte pas l'école et déteste par dessus tout le sport. Son monde à lui, c'est Endof World, le jeu de rôle sur lequel il passe le plus clair de son temps. L'autre monde, il le déteste, il le fuit. Pendant une course d'orientation et après une dispute avec ses coéquipiers, Mo jette l'éponge et s'enfuit dans la forêt. Mais il commence à douter... Serait-il suivi par un troll tout droit sorti de son MMORPG favori ? Et si ses deux mondes étaient en réalité mélangés ?

 

Complètement perdu et épuisé, Mo se perd et se blesse gravement. Il perd connaissance. Pendant quelques moments de lucidité, il sent bien qu'il se fait soigner, qu'il est nourri...

 

Porté disparu, il est retrouvé quelques semaines plus tard par des chasseurs. Mo n'est plus le même : perte de poids, abandon des jeux vidéos, intérêt pour ce monde qu'il détestait tant ! Sa vie est radicalement différente. À présent, son but est de retrouver ce qui l'a soigné. Commence alors une aventure humaine émouvante.

 

 

"Endof World, ça fait des mois que je n'y joue plus, c'est une passion que pas mal de gens autour de moi ont critiquée, genre Allan mon faux père ou l'oncle Gé. Ce qu'ils disaient, c'était que ça m'apportait rien, que ça m'enfermait, et sans doute qu'ils avaient raison. Mais s'ils étaient là maintenant devant moi, je leur dirais qu'on s'enferme toujours quelque part, qu'on est tous prisonniers de quelque chose, et que le truc c'est de trouver la porte, un jour au moins."

 

 

 

Mo est un garçon entier, qui laisse parler ses émotions. La découverte qu'il fait dans les branches l'ouvre à cette réalité qu'il reniait et lui offre une belle histoire d'amitié qui mettra tous ses sens à l'épreuve. Emmanuelle Maisonneuve arrive à nous transporter avec douceur et poésie dans l'univers de ce jeune garçon en pleine renaissance. Ce roman est touchant, bouleversant et prend vraiment aux tripes. J'assure à toute personne voulant entamer sa lecture un merveilleux moment, dès 14 ans. Attention : Paquet de mouchoirs nécessaire !

 

 

Dans les branches d'Emmanuelle Maisonneuve

Graine2, 2015

15,90€

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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 12:30

Il n'est pas toujours simple d'assouvir la soif de curiosité de nos enfants et surtout, pas toujours simple de répondre à leurs questions de façon simple et claire. Anaïs Vaugelade nous propose en ce qui concerne le corps humain et son fonctionnement un très bel album, entre le documentaire et l'histoire.

 

 

Zuza est une petite fille très curieuse. Toujours accompagnée de ses amis les jouets et d'un crocodile, elle a aujourd'hui décidé de s'attaquer à un projet gigantesque et pas des moindres : fabriquer un grand frère. Car, certes, une petite sœur c'est sympa, mais un grand frère serait encore mieux. Mais par quoi commencer ? Le crocodile propose de se baser sur sa super encyclopédie qui sait tout, où il est indiqué qu'il faut commencer par composer un squelette. Mais les os (en bois) ne peuvent tous s'assembler sans quelque chose pour les lier... Zuza ajoute donc des ligaments à l'aide d'élastiques... Au fur et à mesure, ce fameux grand frère prend forme, pour devenir un véritable personnage. Mais une fois que Zuza lui demande de s'animer, rien ne se passe. Il va falloir lui ajouter un cerveau et autres organes bien utiles.

 

 

Zuza est de retour ! Après de nombreux albums racontant les aventures de cette petite héroïne très curieuse et intrépide, Anaïs Vaugelade nous propose cette fois-ci un album très original et réussi, à la fois documentaire, encyclopédique et récit d'aventure. Le très grand format permet au lecteur de bien observer les multiples détails fourmillants sur les doubles pages, consacrées à un grand élément du corps humain. Le texte et les explications sont adaptées pour des enfants dès 7 ans, le vocabulaire parfois difficile du corps étant accompagné d'exemples très concrets en images.
Quant aux illustrations, elles sont à la fois colorées, réalistes et douces pour permettre à l'enfant d'observer, fouiller et picorer les informations dont il a envie. Un ouvrage très réussi, à avoir absolument dans sa bibliothèque et à partager avec tous les curieux et curieuses, dès 7 ans.

 

Comment fabriquer son grand frère d'Anaïs Vaugelade
L'école des loisirs, 2016
19,80€

 

En bonus, voici une petite vidéo présentant ce bel album

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 12:30

Estelle Laure : un nom à retenir. Son premier roman Cette obscure clarté a été traduit cette année par Hachette Romans. Et les seuls adjectifs qui me viennent en tête pour décrire le roman sont : puissant, extraordinaire, bouleversant, grandiose. Une auteure à suivre et un roman à lire.

 

Lucille, 17 ans, se retrouve seule avec sa sœur de 9 ans, Wren. Leur père a été interné et leur mère est partie en vacances. Sauf qu'elle ne revient pas. Lucille doit mentir à tout le monde pour ne pas être séparée de sa sœur et prendre un petit boulot pour payer les factures. Eden, sa meilleure amie, a bien des soupçons car Lucille n'a plus une seule seconde pour elle. Mais la peur de perdre sa sœur la contraint au silence. Dans ce contexte, difficile de continuer à vivre normalement et de construire une histoire d'amour ! Et pourtant, le beau Digby l'obsède. Un beau jour, le frigo se remplit tout seul. Y aurait-il une petite fée pour veiller sur elles ?

 

"Ma mère aurait dû rentrer chez nous hier, après ses deux semaines de vacances. Quatorze jours. Elle avait besoin, soi-disant, de prendre ses distances avec tout (lire aussi avec NOUS), et elle serait de retour avant la reprise des cours. Je savais au fond qu'elle ne pointerait pas le bout de son nez, vu ce que j'avais trouvé au courrier hier. (...) On était seules, Wrenny et moi, au moins pour le moment. Wren et Lucille. Lucille et Wren. Je suis prête à tout. Personne ne nous séparera."

 

Si le point de départ du roman est plutôt négatif, Estelle Laure écrit avec beaucoup de poésie et d'optimisme. Les liens entre frères et sœurs (aussi bien Lucille et Wren qu'Eden et son frère) sont exprimés avec énormément de puissance et d'amour. L'héroïne est têtue, certes, mais c'est ce qui fait sa force. Un message d'espoir pointe évidemment derrière ce récit : même dans les situations les plus difficiles, on n'est jamais seuls. Un roman qui ne laisse pas indifférent. Dès 13 ans.

 

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 12:30

Thierry Dedieu a le don de nous épater. Son travail est toujours différent d'un livre à l'autre. Ou presque... Cette année, il nous propose un album charmant, en écho à son précédent titre À la recherche du Père Noël. Retour de Bonhomme de neige, personnage principal, et d'un superbe conte de Noël.

 

Ce matin, Écureuil et Chouette se réveillent très enthousiastes ! Ils ne doivent pas rater Bonhomme de neige, avec qui ils passent de formidables journées ! Il emmène avec lui tous les animaux de la forêt et leur raconte des histoires passionnantes sur tous les pays du monde. Mais petit à petit, le printemps arrive. Et Bonhomme de neige ramollit et diminue jusqu'à se réduire à un nez et deux yeux sur le sol. Mais que devient la neige une fois fondue ? De l'eau bien sûr ! Et Bonhomme de neige est loin d'avoir terminé son périple.

 

Thierry Dedieu donne vie à un bonhomme de neige absolument craquant, entouré de tous ses amis. Les illustrations en tons sépia offrent des portraits d'animaux et des paysages superbes, jouent sur la lumière, les contrastes et diffusent une chaleur étonnante pour des décors enneigés. La conclusion rassure et permet d'aborder le cycle de l'eau et des saisons. Cet album réchauffe et réconforte les plus petits, pendant les longues soirées d'hiver. Le très grand format nous fait nous plonger davantage dans l'image. Un énorme coup de cœur !

 

Les bonshommes de neige sont éternels de Thierry Dedieu

Seuil Jeunesse, 2016

18,00€

 

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